Le secteur privé légal des jeux de hasard parmi les secteurs les plus réglementés en Belgique

Les opérateurs privés agréés doivent répondre à des conditions strictes pour pouvoir exploiter des jeux de hasard en ligne

L’Union professionnelle belge des opérateurs privés de jeux de hasard (BAGO) réagit de façon stupéfaite aux articles parus ce mercredi matin dans la presse flamande, à l’occasion de la publication du rapport d’activités 2018 de la Commission des jeux de hasard. BAGO rappelle que les opérateurs privés agréés de jeux de hasard sont soumis à une règlementation très stricte en Belgique. Cette réglementation a pour effet que les sites de jeux en ligne légaux offrent une protection élevée au consommateur, au contraire des opérateurs illégaux.

Les membres de BAGO sont conscients que s’ils veulent développer de façon durable leurs activités, ils doivent mettre la protection du joueur au centre de leurs préoccupations. L’union professionnelle a déjà pris plusieurs initiatives en ce sens. Elle est dès lors favorable à une règlementation claire et à un contrôle strict des jeux de hasard.

Un des secteurs les plus réglementés en Belgique

BAGO rappelle néanmoins que le secteur privé légal des jeux de hasard figure aujourd’hui déjà parmi les secteurs les plus réglementés en Belgique. Outre que le nombre de licences est limité et que seule la Commission des jeux de hasard peut, après un contrôle rigoureux, délivrer une licence à un opérateur de jeux en ligne, les conditions d’exploitation de ces jeux sont elles aussi particulièrement sévères. L’arrêté royal du 25 octobre 2018 prévoit des restrictions supplémentaires, entre autres pour la publicité des opérateurs en ligne.

Seuls les sites de jeux en ligne légaux protègent le consommateur

Le consommateur belge ne peut jouer de façon sûre et responsable que dans une offre légale et régulée. Seuls les établissements et sites de jeux de hasard agréés contrôlent l’âge et l’identité du joueur, s’assurent que celui-ci ne figure par sur la liste des personnes exclues (la liste EPIS) et proposent des outils de limitation du temps et des mises jouées. C’est pourquoi la lutte contre les jeux de hasard illégaux est essentielle pour protéger les consommateurs et groupes vulnérables belges.

BAGO tient enfin à nuancer les chiffres parus ce matin dans la presse. L’union professionnelle attire l’attention sur le fait que ceux-ci ne correspondent pas aux bénéfices générés par les sites de jeux en ligne légaux. Près de 25 % de ces montants contribuera en effet aux finances de l’Etat belge, via divers impôts et taxes.