BAGO salue l’évolution positive du comportement des jeunes en matière de jeux de hasard, mais appelle à un contrôle plus strict

BAGO, la fédération belge des opérateurs privés de jeux de hasard, se réjouit des derniers chiffres du Centre d’expertise flamand pour l’alcool et autres drogues (VAD) concernant le comportement des jeunes vis-à-vis des jeux de hasard. En 2023, 12,4 % des jeunes ont rapporté avoir parié sur des événements sportifs, ce qui représente une légère diminution par rapport à l’année précédente (12,5 %). Pour les jeux de casino, on observe une baisse similaire à 5,3 % en 2023, contre 5,5 % en 2022.

Ces chiffres montrent une stabilisation claire, voire une baisse pour certains types de jeux, du nombre de jeunes de moins de 18 ans participant à des jeux de hasard, malgré le fait que l’enquête ait eu lieu avant l’introduction de règles plus strictes concernant la publicité et le relèvement de l’âge minimum. BAGO a toujours plaidé pour un relèvement de l’âge minimum à 21 ans et soutient fermement les mesures visant à mieux protéger les jeunes.

Malgré l’interdiction des jeux de hasard pour les jeunes de moins de 18 ans, en vigueur depuis plusieurs années – et récemment étendue à 21 ans à partir du 1er septembre – la participation des jeunes à certains jeux de hasard reste encore trop élevée. Comme les opérateurs agréés appliquent des contrôles stricts d’âge et ont beaucoup investi ces dernières années dans la protection des joueurs, les mineurs jouent principalement sur des sites illégaux ou via des produits physiques de la Loterie Nationale. Des chiffres récents publiés dans L’Echo montrent que 60 % du marché belge des jeux de hasard est composé d’opérateurs non agréés. C’est pourquoi BAGO plaide pour des contrôles plus stricts afin de garantir que les jeunes en dessous de l’âge légal minimum n’aient pas accès aux jeux de hasard.

BAGO souligne que la Commission des jeux de hasard doit disposer de suffisamment de moyens pour lutter efficacement contre le circuit illégal des jeux de hasard. Dans ce circuit, les mineurs peuvent encore jouer sans aucune forme de protection, et il n’existe aucune limite d’âge. De plus, BAGO trouve illogique que l’augmentation de l’âge minimum à 21 ans ne s’applique pas à tous les produits de la Loterie Nationale, et demande donc une protection égale pour les jeunes. En plus du contrôle et du traitement équitable, la prévention est un élément essentiel pour éloigner les jeunes des jeux de hasard.

« Il est grand temps que le gouvernement prenne des mesures pour mieux protéger les mineurs en traitant tous les jeux de hasard de manière égale et en s’attaquant fermement au circuit des jeux illégaux. »
Tom De Clercq, Président de BAGO